Transmission générationelle et épigénétique
La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques
La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques. Le professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE (…) En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).
Le groupe de recherche du professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE, en collaboration avec le Département de génétique et de développement, a ainsi démontré que l’association entre maltraitance infantile et certaines pathologies adultes résultait d’une modification des mécanismes de régulation des gènes. Leurs travaux sont publiés dans la revue Transnational Psychiatrie.
Ont participé à l’étude 101 sujets adultes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline, caractérisé notamment par une instabilité dans les relations interpersonnelles, les émotions et l’impulsivité. En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).
Ces modifications épi génétiques se situent dans le processus de gestion du stress. «C’est la première fois que l’on voit un lien aussi clair entre un facteur environnemental et une modification épigénétique», souligne Ariane Giacobino, du Département de génétique et de développement. Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante.
Source: La Tribune de Genève 2012 savoirs/sciences/La-maltraitance-dans-lenfance-laisse-des-cicatrices-genetiques/story/11656001
Le Dr Ariane Giacobino explique les résultats étonnants de l'expérience menée à l'UNIGE.
Texte au sujet des constellations familiales
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Trois grandes lois gouvernent le fonctionnement du système familial :
A l’intérieur d’une famille, chaque membre détient, en relation avec les autres membres de la famille une place unique, irremplaçable et spéciale, qui est déter- minée au moment de sa naissance, et qui doit être reconnue et respectée pour maintenir le système en harmonie. Les parents viennent avant les enfants, les enfants majeurs avant les enfants mineurs, parce que la vie suit un ordre dicté par le temps et avance selon cette même direction, du passé vers le futur. Qui est arrivé avant a plus droit de celui qui est arrivé après. Si cet ordre n’est pas respecté, l’énergie vitale cesse de couler.
Chaque membre d’un système familial a le droit d’appartenir au système-famille et par conséquent personne n’a le droit de l’exclure, sous aucun prétexte. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants avortés, morts très jeunes, qui normalement finissent par être oubliés ou même considérés comme ne faisant pas partie de la famille. Mais même les personnes qui ont été exclues ou oubliés par la famille à la suite d’un rejet social, d’un handicap physique ou mental, d’emprisonnement, d’homosexualité, d’émigration, de choix religieux doivent être réintégrées dans la famille, faute de quoi les successeurs auront à payer les conséquences de l'exclusion, souvent en répétant la même destinée des ancêtres exclus.
Dans le système familial il y a non seulement un sens d’appartenance, mais aussi un sens d’équilibre: les parents sont « les grands » qui « donnent », alors que les enfants sont « les petits » qui eux « reçoivent ». Afin qu’il y ait équilibre à l’intérieur d’un système, il faudrait toujours que cette règle soit respectée; les parents devraient « donner avec amour» c’est à dire sans rien prétendre en échange, et les enfants devraient « recevoir avec gratitude » c’est à dire ne pas se plaindre ou juger pour ce qu’ils ont reçu. Dans une relation de couple les partenaires sont égaux puisque ils sont adultes; dans ce cas l’échange se fait sur des bases d’égalité, c’est à dire quand chacun reçoit et donne dans la même mesure.
La conscience familiale:
Chacun est pleinement responsable de ce qu’il fait: les conséquences de chaque action faite par chaque composant du même groupe finissent par retomber sur tout le système, si le responsable n’en assume pas la charge. Chaque tort ou subit requiert une réparation, et il arrive souvent que des personnes se retrouvent engagées malgré elles dans ces devoirs de réparations au lieu de vivre leur propre vie.
L’amour aveugle:
Le lien qui unit les enfants à leurs parents est un sentiment inconscient d’origine biologique et primaire. Ce lien persiste même si l’enfant n’a pas eu de contact avec ses parents biologiques, s’il ne les a pas connus ou s’il y a eu des violences, des abus ou des conflits. C’est le cas d’un enfant abandonné ou qui a été élevé par d’autres personnes. C’est un amour qui non seulement est inconditionnel, mais il est aussi « aveugle » puisqu’il pousse les enfants à prendre inconsciemment sur eux la douleur et la destinée de leur propre parents. Certains enfants sont prêts à sacrifier leur propre existence pour leurs parents, dans l’espoir de pouvoir « les sauver » et ils se condamnent parfois à des vies de solitude, faillite, maladie
voire la mort.
Le mouvement interrompu:
Les parents et spécialement la mère, sont en mesure d’offrir amour, protection, sécurité et confiance. L’enfant dépend totalement de ses parents et particulièrement de la mère, avec laquelle il existe dès le départ une relation symbiotique. Pour une croissance sereine et harmonieuse il est fondamental que ce lien d’amour et d’énergie vitale entre parents et enfants puisse continuer à exister.
Mais si à cause d’un événement dramatique qui frappe la vie de la mère, la relation mère-enfant se brisait de manière prématurée, l’enfant ne serait plus en mesure de "recevoir". Cette interruption du courant d’énergie de la mère vers l’enfant est appelé "mouvement interrompu".
Les causes du mouvement interrompu peuvent être multiples: une grossesse qui s’est déroulée dans l’anxiété ou le danger comme dans le cas de deuils, guerres, famines, ou bien un accouchement dans des conditions graves, soit pour la mère ou pour l’enfant. Le décès de la mère pendant l’accouchement, ou peu de temps après est à considérer comme particulière ment difficile à vivre. Dans tous ces cas il sera nécessaire de rétablir, avec les procédures adéquates, la connexion d'origine entre la mère et l’enfant.
Bert Hellinger
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L'autre Dimension, selon Bert Hellinger
" La question est : mais d’où vient-il, ce mouvement qui se manifeste à travers les représentants? D'où vient-il lorsqu’il se manifeste également à travers le Constellateur et toutes les autres personnes présentes qui en sont saisies?
Il vient d’une autre dimension qui de l’extérieur, nous saisit au plus profond de nous-mêmes. Il nous saisit irrésistiblement, d’une manière secourable. Il nous saisit personnellement et en même temps tous ceux avec lesquels nous sommes reliés et avec qui nous devons être en lien. Il nous relie à ceux dont nous étions séparés, peu importe de quelle manière. Cela signifie qu’il s’agit d’un mouvement d’amour, le mouvement d’un amour qui englobe tout. Il s’agit d’un mouvement fondateur, créateur qui remet de l’ordre là où il y avait du désordre.
La condition est que nous nous laissions saisir par ce mouvement sans désirs, sans intentions propres, que nous nous ouvrions à lui humblement en notre âme et conscience".
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" VIVRE SANS PEUR " |
de Thich Nhat Han fondateurs du "bouddhisme engagé", mouvement qui allie méditation et action.
et de notre enfance; la peur que nous ressentons vient également de la
peur originelle de nos ancêtres. Nos ancêtres ont souffert de la faim et de nombreux dangers, ils ont connu des moments d'angoisse terrible. Ces
peurs nous ont été transmises, elles sont présentes en chacun de nous. La Joie, la paix, la liberté et l'harmonie ne sont pas que des questions individuelles. Nous devons vivre d'une façon qui permette à nos ancêtres en nous de se libérer et à nous-mêmes de nous libérer. Si nous ne les libérons pas, nous-mêmes serons liés toute notre vie et nous transmettrons cela à nos enfants et petits-enfants. C'est maintenant qu'il faut libérer nos parents et nos ancêtres en nous. Nous pouvons leur offrir la joie, la paix, la liberté et l'harmonie en même temps que nous offrons la joie, la paix, la liberté et l'harmonie à nous-mêmes, à nos enfants et à leurs enfants. Tant que nos ancêtres en nous souffrent encore, nous ne pouvons pas être réellement heureux. Si nous faisons un pas dans la pleine conscience, libres et heureux de toucher la terre, nous le faisons pour tous nos ancêtres et pour toutes les générations futures.
les scientifiques disent que vos ancêtres sont présents en vous, dans l'héritage génétique qui est dans chaque cellule de votre corps.
chaque cellule de leur corps. Vous êtes présent dans la conscience de chaque personne que vous avez touchée.
Texte extrait de "Vivre sans peur", Thich Nhat Han, éd. Le Jour
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